François BOUCHER (Paris 1703-1770) - Lot 165

Lot 165
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Estimation :
6000 - 8000 EUR
François BOUCHER (Paris 1703-1770) - Lot 165
François BOUCHER (Paris 1703-1770) Une jardinière et sa fille chargeant un âne de fleurs Pierre noire, estompe et rehauts de craie blanche, papier anciennement bleu 39,5 x 25,8cm Annoté anciennement dans le bas «F Boucher» Insolé, collé en plein sur le montage ancien Provenance: Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, Ader-Picard-Tajan, le 22 mars 1991; n°72, reproduit, avec son pendant ci-dessus. Bibliographie: André Michel, François Boucher, Paris, éd. Piazza, peut-être un des trois dessins décrits sous le n°1190, «Jardinière»; Une jardinière et une petite villageoise chargent de fleurs un âne rebelle; (Musée Dioclétien du colonel Bernardini, 1832) Anne Leclair, Une vente secrète en 1765: la correspondance inédite entre Pierre Paul Louis Randon de Boisset (1709-1776) et le marquis de Voyer d'Argenson (1722-1782), in BSHAF, 2006, pp.151-169, repr. fig. 5b. Nous remercions madame Démazure, qui nous a aimablement confirmé l'authenticité de ce dessin, après avoir étudié cette œuvre de visu. Les informations ci-dessus proviennent des archives d'Alastair Laing et le dessin sera inclus dans le catalogue raisonné Laing-Démazure actuellement en préparation. Nous remercions Mme Françoise Joulie qui nous a aimablement confirmé l'authenticité de ces dessins d'après une photographie. En 1765, Randon de Boisset tente d'échanger deux dessins de Boucher contre deux tableaux de Mieris à Voyer d'Argenson, qui refuse l'échange. On retrouve les deux dessins dans sa vente le 19 mars 1777 sous le lot 336: «deux autres dessins faits au pastel; dans l'un une femme tient la bride d'un âne chargé de légumes; dans l'autre une femme décharge un âne, une petite fille la tient par son jupon»; 14 pouces 6 lignes x 10 pouces (soit 39 x 27 cm). (Voir Anne Leclair, opus cité supra, note 68, p.167). Bien que les dessins soient indiqués comme étant exécutés au pastel, il n'est pas impossible qu'ils correspondent aux nôtres, l'expression recouvrant parfois aussi au XVIIIe siècle les dessins repris à la craie blanche. Il existe cependant une version au pastel de la première composition dans la collection Maurice de Rothschild, spoliée pendant la guerre et non retrouvée (voir N.Jeffares, Dictionnary of Pastellist, n°J.173.628, repr.).
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